Ça a fait les grands titres ces dernières semaines en France et c’est un grand mystère depuis cet été, l’affaire des cheveux mutilés.
Du nord à la côte d’Azur en passant par les départements ruraux, aucune contrée ne semble épargnée par le phénomène inquiétant.
Derrière les enclos, toujours la même scène d’horreur et une liste qui s’allonge… la même abasourdissante, souvent au réveil, d’animaux bléssés, à qui il manque parfois une oreille,.. voire pour certains, morts, des cadavres d’animaux lacérés, massacrés. Et c’est l’incompréhension pour ces propriétaires qui semblent peu à peu tous céder à une véritable psychose. Dernièrement, des ânes ont même été victimes de ces actes de cruauté.
La psychose est dans le pré
Le phénomène s’amplifie depuis plusieurs semaines dans l’Hexagone et le mystère reste entier. Rite satanique ? Secte ? Ou acte de pure barbarie gratuite ? Impossible à dire. Ce qui est sûr c’est qu’actuellement, plusieurs dizaines d’enquêtes sont en cours sur tout le territoire. Portraits robots, traces d’effraction : les gendarmes sont à l’affût du moindre indice.
Dans le même temps, les pouvoirs publics ont appelé les habitants, excédés, à ne pas se faire justice eux-même. Mais voilà, dans les campagnes françaises, l’angoisse est à son comble et l’accident n’est jamais loin. Ainsi, des agresseurs s’en étaient pris à un propriétaires il y a quelques semaines, ce qui a avait permis la publication d’un portrait robot.
Alors, des collectifs de riverains se sont montés pour effectuer des rondes la nuit autour des enclos. Les forces de l’ordre et notamment la Gendarmerie nationale, intensifie ses patrouilles, n’hésitant par exemple pas à déployer les moyens aériens.
Des précédents en Europe et outre-atlantique
En tous cas, la France n’est malheureusement pas un cas isolé, puisqu’il a existé des affaires similaires remontant aux années 70 aux Etats-Unis mais aussi en Grande-Bretagne. des affaires. Des dossiers toujours non-élucidés.
En Allemagne, où plusieurs centaines d’équidés avaient été mutilés dans les années 80 et 90, un profil psychologique avait alors était établi. Celui de pédophiles en puissance. 30 ans après, pas franchement de quoi apaiser les craintes des propriétaires de chevaux, qui réclament un soutien plus fort des autorités.