Pour cet édito des dernières heures de 2020, je n’avais vraiment pas envie de vous parler de l’actualité très sombre qui est la nôtre actuellement en France, non pas que j’ai perdu ma forte appétence pour les nouvelles, non.
Mais je n’avais pas envie de vous parler de la mort de ces trois gendarmes, dont deux pères de famille, et un jeune homme de 21 ans, tués sauvagement, deux jours avant Noel, lors une intervention pour violences conjugales.
Non, je n’avais pas envie de vous parler de la disparition de Pierre Cardin, ce couturier avant-guardiste, figure de l’industrie de la mode et véritable pionnier du prêt-à-porter, dont les pièces étaient instantanément reconnaissables à leurs coupes géométriques et volumes sphériques. Sans parler du décès du comédien Claude Brasseur, un des derniers monstres sacrés du cinéma français.
Je n’avais pas non plus envie de vous parler de ces trois soldats, là aussi, morts en mission, au Mali, et qui étaient âgés de 21 à 28 ans. Des vies qui avaient tout devant elles et qui se sont arrêtées, volées par une mine antipersonnelle. Encore des héros morts pour la France.
Enfin, oh que non, je n’avais point envie de vous parler de la 3ème vague épidémique de la Covid-19, dont le spectre, se fait de plus en plus précis, alors que l’opposition fustige la lenteur de la stratégie vaccinale française.
Non, je n’avais pas envie de vous parler de tout ça.
Alors que le monde s’apprête à tourner la page de l’année 2020 ainsi que de tous ses malheurs, sanitaires, sociaux, économiques et environnementaux, non sans un certain empressement ; et que tous les regards, emplis d’espoirs, se tournent désormais vers 2021, je voulais tout simplement vous souhaiter une bonne année, ou en tous cas meilleure que les 364 jours qui viennent de s’écouler.