Pierre THEFENNE, président délégué du comité, a ouvert cette assemblée en évoquant conditions météorologiques, annonciatrices d’une saison difficile, marquée par la sécheresse : « il est indispensable d’être des plus vigilants cette année et réactifs en fonction des risques incendie ».
La formation des nouvelles recrues a commencé dès le mois de janvier. Après des cours théoriques, les futurs bénévoles sont passés à la pratique sur le terrain à partir du mois d’avril. Une formation alternant découverte du territoire Hyérois, exercices de cartographie, de radio, gestes professionnels et vérifications des équipements DFCI (Défense des Forêts contre les incendies), c’est-à-dire l’état des pistes, barrières et citernes.
LE POUVOIR MUNICIPAL, PREMIER SOUTIEN DE SES HOMMES EN ORANGE
Elie DI RUSSO, référent du CCFF de Hyères a déclaré : « vous êtes tous des bénévoles qui œuvrent pour une mission d’intérêt général et de service public et êtes des éco-citoyens intégrés au comité communal de prévention et de sauvegarde, vous pouvez compter sur le soutien du maire et du conseil municipal ».
Jean-Pierre GIRAN, maire, a clôturé l’intervention. Il s’est dit très heureux d’être présent et a assuré les bénévoles de « toute la gratitude [de la mairie, ndlr] pour l’action qui est la [leur] ». Il poursuit : « Dans le monde d’y il a 50 à 60 ans, les gens étaient près de la terre, près de la nature et résolvaient directement et spontanément beaucoup des problèmes qui pouvaient s’y poser ». « [Aujourd’hui], le monde est citadin, les touristes sont là et la connaissance de la nature s’est un peu dissipée ».
Pour l’édile, ce phénomène illustre la nécessité croissante de personnes proches de la nature : « On a besoin de vous ! ». Et le premier magistrat d’ajouter que Hyères est une ville forestière avec 35% de son territoire : « C’est donc une priorité pour nous, d’entretenir cette espace et de prévenir tout ce qui peux se produire ».
Ce dernier a également fortement insisté sur le fait que les membres du comité sont des bénévoles, « parce que le bénévole, c’est celui qui veut le bien mais c’est aussi celui qui se fait plaisir en le faisant car vous aimez cette nature, cette solidarité et ce compagnonnage ».
Jean-Pierre Giran a tenu à évoquer le drame de la S.N.S.M. qui a couté la vie de 3 bénévoles ce 7 juin : « J’aimerais que l’on ait une pensée ensemble pour vos cousins des mers ». Enfin, l’élu a rappelé que le CCFF est aussi exposé à des risques corporels, voire vitaux « ce n’est pas seulement une passion ou un loisir, c’est un véritable engagement »