« La protection des supporters parisiens », c’était l’objectif affiché par la Préfecture de police de Marseille dans son arrêté, interdisant dimanche aux personnes se réclamant comme étant des supporters du Paris Saint Germain, de circuler aux alentours du Vieux-port, lors de la finale de la Ligue des Champions, devant opposer le PSG à Munich.
Des heurts lors de la demi-finale
Mais voilà, cette interdiction a généré un vif tollé, notamment sur les réseaux sociaux, certains parlant de « honte » voire d’une mesure « liberticide », comme René Malleville, célèbre supporter de l’Olympique Marseillais.
On marche sur la tête, le Prefet, représentant de l'état, signe un arrêté liberticide, mais se rétracte sous le pression populaire
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Interdiction du port du maillot du PSG : le préfet de police abroge finalement l'arrêté https://t.co/4A8pnZCOPT @LaProvence— René Malleville (@renemalleville) August 21, 2020
Les hommes sont tellement incapables de contrôler leurs émotions qu'on en vient à INTERDIRE le port d'un maillot pour éviter les bagarres. Vous êtes RIDICULE. La HONTE https://t.co/XDROui56f2
— 🌺 La Vilaine 🌺 (@SoleilDecembre) August 21, 2020
Du pain béni pour l’opposition de droite et d’extrême-droite, qui en a profité pour tacler le ministère de l’intérieur dans la cohérence de ses mesures.
Des heurts lors de la demi-finale
Un épisode qui illustre bien les tensions entre les supporters de foot, notamment ceux de Paris et de Marseille. La préfecture de police a d’ailleurs indiqué aujourd’hui dans un communiqué qu’elle avait pris sa décision contestée après les heurts sur le Vieux-port mardi soir, lors de la demi-finale opposant Paris à Leipzig. On ne connaît toutefois pas les causes précises de ce revirement.
La finale très attendue de cette Ligue des Champions, retransmise depuis Lisbonne, s’annonce donc électrique. Les autorités ont d’ailleurs recommandé aux supporters parisiens, de « modérer leurs éventuelles célébrations » à Marseille, pour éviter d’être pris à parti, faute de pouvoir les interdire.