Ce jeudi 29 octobre, a été marqué par plusieurs événements sanglants.
D’abord, à 9 heures du matin, en l’Église Notre-Dame de la ville de Nice, au sud du pays, trois personnes ont été tuées au couteau, dont deux égorgées, par un homme qui a, à plusieurs reprises, crié Allah Akbar. Et vous le lirez chez Azimut365, le contexte de ces faits n’est pas anodin.
Les catholiques visés
Un mois après l’attaque des anciens locaux de Charlie Hebdo au hachoir, et 15 jours après l’assassinat du professeur Samuel Paty, c’est désormais la communauté Catholique qui est touchée, dans un lieu de culte. L’attentat à l’arme blanche, que le ministère de l’intérieur a presque directement qualifié de « terroriste » a donc fait 3 morts, le gardien de l’Église, et deux femmes présentes à la messe, l’une décapitée et l’autre lacérée de coûps de couteaux. Elle a tenté de fuir dans un café voisin mais est cependant décédée peu de temps après, des suites de ses blessures.
Djeddah, Lyon… : la série noire
Mais voilà, ce jeudi a été malheureusement placé sous le signe de l’accumulation. C’est ainsi, que dans le même temps, à près de 4.000 kilomètres de là, à Djeddah en Arabie Saoudite, au bord de la Mer rouge, un Consulat français a été attaqué, là aussi au couteau, blessant un agent de sécurité. D’autres incidents ont aussi eu lieu sur le territoire national. Un ressortissant afghan, radicalisé, a été arrêté à Lyon, toujours en possession d’un couteau, après s’être montré menaçant envers les forces de l’ordre.
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Opération déminage face à la grogneParallèlement, plus au sud, en Avignon, un homme agressif, porteur d’une arme de poing, a été abattu par les policiers. Au cours de l’après-midi, il s’est avéré qu’ici, la piste terroriste avait toutefois été écartée. Nice, Lyon, Djeddah, ces faits violents, sont troublants, choquants, de par leur mode opératoire et leur concomitance. Toutefois, rappelons ici que des enquêtes sont en cours, donc restons extrêmement prudents, notamment sur ces deux derniers incidents
Le plan Vigipirate au niveau « alerte attentat »
Mais en tous cas, la communauté chrétienne est de nouveau visée, plus de 4 ans après l’assassinat terroriste du père Jacques Hamel à Saint-Étienne-du-Rouvray en Normandie dans le nord du pays, au sein même de son Eglise. Le premier ministre Jean Castex a annoncé relever le plan dit Vigipirate au niveau maximal, c’est-à-dire urgence attentat. Un plan qui permet de mobiliser plusieurs milliers de soldats supplémentaires notamment pour la surveillance des lieux de culte. Le président Emmanuel Macron, lui, s’est déplacé à Nice, pour apporter son soutien aux forces de sécurité et de secours. Lors de ce déplacement assez bref, il a notamment déclaré « nous ne céderons rien ».
Un contexte explosif, sur fond d’affaire des caricatures
Une phrase qui fait écho à ses paroles après le meurtre de Samuel Paty, où il avait défendu les caricatures. Ce qui avait jeté les bases d’une grave crise diplomatique entre la France et les pays du monde musulman. Un contexte explosif qui explique certainement les événements d’aujourd’hui qui ont touché la France.
