Hier dans l’après-midi, un train à grande vitesse part de Paris pour se rendre à Nice. Sauf qu’à son bord, un passager refuse de porter le masque, pourtant obligatoire pour freiner l’épidémie de coronavirus. L’épisode se solde par le débarquement forcé du contrevenant.
Ce devait être un voyage comme tous les autres pour le train 6169 au départ de la gare de Lyon et à destination de Nice. Mais en plein milieu de la Saône et Loire, au Creusot, le TGV marque l’arrêt pour faire descendre l’homme. Ce type d’opérations, avec le soutien de la Sûreté ferroviaire (Suge) rentre dans le cadre d’un « refus d’obtempérer » qui « compromet la sécurité des personnes », indique la SNCF.
Les autres passagers, quelques peu médusés par l’évènement, ont toutefois pu rejoindre leur destination à l’heure, le train ayant rattrapé les quelques minutes de retard causées par l’arrêt inopiné.
Même s’il est « extrêmement rare », a assuré la compagnie ferroviaire à nos confrère du Parisien, ce type d’incidents fait écho à la multiplications des violences, dans un contexte où la mise en place du masque obligatoire ne fait pas l’unanimité. La semaine dernière, c’est une infirmière qui a été rouée de coups dans un bus de Seine-Saint-Denis.