La France est montrée du doigt pour sa campagne vaccinnale, qui démarre très lentement. Ce n’est pourtant pas un problème de stock, le pays promettant l’arrivée sur son sol de 500.000 doses par semaine. Mais le plan de vaccination est jugé trop lent, assommé par la bureaucratie, avec un protocole de 45 pages, distinguant la consultation pré-vaccinale et le recueil du consentement. Sans parler des péripéties logistiques, rappelons quand-même que le vaccin Pfizer/Bio’N’Tech doit être conservé à -70°.

Alors, le 31 décembre dernier, lors de ses traditionnels vœux aux Français, le Président Emmanuel Macron a dit STOP à la lenteur. Changement de braquet total donc pour le gouvernement qui a décidé d’accélerer, à l’aube de l’arrivée du vaccin Moderna, qui est lui, bien moins contraignant, logistiquement parlant.

La vaccination dans les établissements pour personnes âgées…prioritaires, à peine commencée, on a alors décidé de lancer celle des personnels soignants de plus de 50 ans. Histoire d’envoyer un message rassurant en s’adressant non plus, aux réticents et aux complotistes, mais à ceux qui veulent se faire vacciner.

Mais là aussi, problème, beaucoup sont les médecins ou encore infirmiers à ne pas avoir reçu l’email qui les conviait à se faire inoculer leur dose du fameux antidote.

Si certains épidémiologistes se veulent rassurants sur la rattrapibilité de ce retard, il y a malheureusement bien quelque chose d’irreversible : les morts quotidiens, qui s’établissent à plusieurs centaines par jour.

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Rédacteur en chef Azimut365.