Déjà le calendrier, la période calendale, elle commence le 04 décembre, jour de la Sainte-Barbe. Il est alors coutume de planter du blé dans du coton puis de le mettre dans 3 coupelles, représentant la Trinité. Si à Noel, le blé est germé, c’est alors signe de prospérité pour toute l’année qui vient.
Ce blé est ensuite placé près de la crèche, cette autre grande tradition provençale depuis le 18ème siècle au moins. Un village est reconstitué autour de la scène de la Nativité à l’aide de santons, des petites figurines faites d’argile, normalement artisanales, et dotées des habits traditionnels de la région. Il y a les bergers, les rois mages, la Vierge Marie, Saint-Joseph, le boeuf et l’agneau, et évidemment le Petit Jésus, mais attention… il faut attendre le 25, minuit, pour le poser dans le berceau.
Les 13 desserts
Le 24 au soir, il ne faut pas oublier le « Gros Souper », ce repas maigre composé de coquillages, poissons, légumes ou pâtes, pris avant la messe de minuit et terminé par les fameux 13 desserts après la messe .
Alors, je vous rassure tout de suite, il ne s’agit pas de 13 bûches au chocolat d’affilée, non, mais bien d’une agape avec des amandes, des raisins secs, du nougat, ou encore de la pompe à l’huile, qui est un gâteau composé d’huile d’olive et de fleur d’oranger.
13 parce que c’est en référence à la Cène, ce dernier repas partagé par Jésus-Christ avec ses douze apôtres. Mais en fait, chaque famille a sa propre composition des 13 desserts. Certaines mangent notamment des calissons d’Aix, une confiserie faite d’amandes et de melons confits. Traditionnellement, venait ensuite une oie rôtie, qui a peu à peu été remplacée par la dinde de Noel.